La boite de transfert

La boite de transfert est restée longtemps dehors...  Juste après les premières neiges, j'ai enfin réussi à convaincre l'Ardennais de la rentrer avant qu'elle disparaisse dans les profondeurs de l'hiver.
Je l'appelle souvent l'Ardennais, parcequ'il possède leur principale caractéristique, il est buté ! Aussi parcequ'il en est un !! Ceci confirme la chose.
enfin... il bosse lui au moins !!

La boite est celle de l'Autocar puisque manquante sur le White. Nous avons décidé de ne pas l'ouvrir puisqu'elle fonctionnait toujours. En revanche, tous les accessoires périphériques sont démontés et nettoyés, ça devient une habitude...

La boite avant son démontage

Les premières neiges... Aujourd'hui, la couche atteint un mètre à cet endroit !!

La face avant, avec son support dont les extrémités pincent la traverse ronde du châssis. Le support des leviers de commande est également bien visible (et bien grippé).

La face arrière, avec le raccord à l'arbre de transmission arrière sur lequel se fixe le disque du frein d'arbre de roue. On aperçoit également au centre de la boite le support circulaire qui vient se loger dans le rond en caoutchouc qui est placé sur la traverse du châssis (voir le message précédent).

Le support avant démonté

Le support des leviers de commande

L'ensemble remonté en attente de la couche d'antirouille. En arrière plan, on aperçoit un des bourages qu'il faudra extraire pour le remplacer par un neuf, il y en a trois au total.
La boite a été poncée.

Le frein d'arbre de roue

Le bloc de support du frein d'arbre de roue a été prélevé sur le 1er Autocar. Un premier coup de clé et nous avions décidé de le laisser pour plus tard, en effet, tout est complètement grippé.
En visite chez Beke, nous avons récupéré un mécanisme neuf pour Diamond 969 dont certaines pièces sont compatibles ainsi que quelques pièces détachées d'origine Autocar. Heureux achat !!

Presque deux journées complètes seront nécessaires pour le rendre à nouveau fonctionnel.

Tout le mécanisme est démonté jusqu'à la moindre vis, attention à la boucherie ! Il est fort important que tout fonctionne facilement car de nombreux règlages sont prévus pour un usage optimal et une usure uniforme des quatre patins de frein. Par conséquent, toutes les vis sont remplacées par des neuves et les filets taraudés. Ainsi tout pourra être règlé à la main sans effort.
D'autre part, toutes les buselures, les axes et les patins de freins seront également remplacés par du neuf.

Le mécanisme en place sur l'Autocar avant son démontage. Le disque est manquant.

Deux plaques d'épaisseur sont prévues entre le bloc et la traverse de support

Après le nettoyage haute pression, l'ensemble n'avait pas mauvaise allure. En réalité plus rien ne bougera plus jamais, toutes les pièces mobiles sont soudées et ne pourront jamais être décalées malgré tous nos efforts.

Le démontage à commencé... à la masse...

... et à la disqueuse ! Les supports de patins ont du être coupés en deux

Après sablage, antirouille et première couche kaki, l'ensemble est remonté

Le voilà remis en place sur son nouveau châssis

Il est fixé sur la traverse de support arrière de la boite de transfert, une partie des boulons étant commune.

Le disque, nouveau lui aussi, sera remonté en même temps que l'arbre de transmission sur lequel il est fixé.
Et comme dirait Eddy, tout ce travail pour pouvoir arrêter le camion devant le bistrot du coin...

Rendez-vous en juin 2011

Pourquoi sommes nous toujours pressés ? Parcequ'il faut que le 1er week-end de juin le camion soit à Celles (près de Dinant) pour la traditionnelle manifestation de la 101ème. D'autant plus que, en 2011, le thème est... le camion semi-remorque (un peu de ma faute en plus, histoire de bien me mettre la pression).

Malheureusement, il faut bien se rendre à l'évidence, nous n'aurons pas le temps de retaper la remorque citerne, il y a trop de travail et on ne veut pas la bâcler !

Evolution : le châssis et le pont avant

Conditions climatiques à nouveau épouvantable, je suis cloué chez moi depuis deux jours !
En revanche, le savant fou continue le travail. Isolé dans son laboratoire perché sur la colline, entouré de 50 cm de neige mais chauffé par son tout nouveau canon à châleur...
Le camion repose enfin sur ses quatre roues, la direction est remontée et les garde-boue sont définitivement remis en place après trois essais.
Une nouvelle couche de peinture a été appliquée sur tout le châssis et ses accessoires.

La direction remontée et refixée au châssis. Le bourrage du boitier a été démonté mais nous n'avons pas encore eu le temps d'aller chercher le nouveau. Il faudra retirer l'écrou de fixation du levier pour le replacer.

Le volant est très abîmé, nous cherchons une solution pour le restaurer ou le remplacer.

CA Y EST ! les garde boue ont enfin retrouvé leur positionnement d'origine

Vue d'ensemble de la bête à quatre roues



Casse-tête

En publiant la photo de détail du garde boue, je me suis dit que quelque chose clochait.
D'après la photo du camion tel qu'il était avant le démontage, il nous a semblé que la cornière était mal positionnée, ce qui fut confirmé par les photos du TM où il était évident qu'elle devait être retournée, ce que nous avons fait.

L'ensemble comme il était monté lors de l'achat

Photo d'un camion prise lors d'une manifestation, la cornière est bel et bien 'posée' côté à plat sur le châssis

Mais alors qu'est-ce qui cloche pour que ça aie une sale tronche pareille ?

Il suffit d'agrandir cette superbe photo pour constater que la patte fixée au garde-boue avait été inversée elle aussi, le petit côté devant être en contact avec le garde-boue...

On comprend maintenant pourquoi la grande cornière avait été retournée...

Le châssis (suite 4)

Quelques éléments ont encore repris position sur le châssis

Les bras de suspension avants...

et les arrières.

Les supports du réservoir

Les supports des garde-boue ont été redressés et la cornière remise à l'endroit ! Ca a un meilleur look maintenant

Remontage avec les boulons à tête cônique tel qu'ils apparaissaient avant le démontage

Le châssis repose maintenant sur ses roues arrières. Les marchands de pneus ayant quelques chats à fouetter en ce moment, nous n'avons pas encore fait remonter les roues restaurées.

Le châssis dans son état actuel : l'avant...

et l'arrière... On commence à mesurer le chemin parcouru...

Le pont avant (suite 3 et presque fin...)

Encore une bonne demi-journée passée sur le pont avant.
Remontage des patins de frein, du tambour et de la barre de direction.
Un peu frustrant puisque le côté entièrement remonté l'a été sans son arbre de transmission, pas encore prélevé sur l'autre camion et le côté "valide" n'a pas pu être terminé car des filets sont abîmés et doivent être taraudés avant de poursuivre... Ce sera pour la semaine prochaine...

Remontage de l'avant gauche sans l'arbre de roue dont on aperçoit le logement circulaire. Sur le sommet, le roulement permettant la rotation de l'ensemble de gauche à droite

Le nouveau bourrage en feutre logé dans sa gorge

Les deux pièces assemblées, le bras de direction a également retrouvé sa place

Vient alors le tour de l'arbre de fusée, un bourrage en feutre est également remplacé de ce côté

Remise en place des patins de frein, des flasques de protection et du roulement de support du tambour

Et pour finir, le tambour... Tout ça pour rien ! Cependant, l'absence de l'arbre ne pose aucun problème, le camion peut très bien rouler sans (entrainé par le pont arrière). Le timing étant serré, si nous n'avons pas le temps de le récupérer, nous pouvons arriver à bonne fin malgré tout et le replacer par après.

La barre de direction a retrouvé sa place, elle tient les roues parallèles, ce qui est fort utile !

Le pont avant (suite 2)

On ne change pas une méthode qui gagne.
Rebelotte avec le pont avant. Une fois de plus, les manilles sont très utiles.

Le pont est positionné

Les étriers sont glissés avant de remonter le pont sans quoi l'espace entre celui-ci et le châssis n'est pas suffisant pour les insérer

L'arbre de roue avant droit est en place et le système de support partiellement remonté

Le pont arrière (suite 2)

Ca y est, le pont arrière a enfin retrouvé son différentiel et a repris place sous le châssis.
Les tambours de roue sont également remis en place ainsi que les arbres de roues.
Il ne manque plus que les derniers accessoires : barre de suspension, pots de frein et... les roues.

L'arrière du châssis est levé avec un palan et le pont poussé dessous sur le transpalettes.

Les manilles de levage ont déjà retrouvé leur usage initial et s'avèrent bien pratiques

Les roulements qui maintiennent les tambours de roue sont enduits de graisse avant remontage

Le pont à retrouvé sa place, tambours de roue prêts à recevoir les jantes.
Les arbres de roue sont également remontés.