lundi 22 décembre 2014

Autocar 8144 : Fast and furious

La progression est impressionnante, le camion est presque sur ses roues. Un pénible démontage d'un pont arrière a quelque peu retardé la progression. Etape cependant indispensable pour récupérer les jantes et les tambours de roue.
Cet avancement rapide et furieux est notamment dû aux nombreuses pièces préparées il y a maintenant 4 ans avant d'entamer la restauration du White.

Les ponts ont repris leur place sous le châssis

Retour 4 ans en arrière... démontage des lamiers

Traitement des lames une par une

Ponçage, antirouille, kaki puis remontage au moyen d'une tige filetée qui traverse l'ensemble de part en part. L'écrou est serré puis la barre recoupée à dimension

Les étriers sont alors refermés par de nouveaux boulons. Un nouveau tube anti-écrasement a été replacé à chaque fois.

Le pont avant mis à nu

Le pont avant en cours de remontage

Le pont arrière va subir le même traitement. Dépose du différentiel et remplacement des bourrages par l'intérieur

Les bourrages devront être chassés par l'extérieur via le tunnel des arbres de roue



Les pots de frein ont été entièrement reconditionnés avec des pièces neuves. Le pont est pratiquement prêt à être stocké sous cocon jusqu'à son utilisation il y a quelques jours

lundi 15 décembre 2014

Autocar 8144 : plus rapide que prévu...

Les travaux vont bon train sur le 2ème Autocar et même beaucoup plus vite que prévu.

La cabine est complètement désossée et, actuellement, mise de côté dans l'attente d'une solution de restauration idéale

Les divers éléments quant à eux ont subi un traitement approfondi

Contrairement à la restauration précédente, ce camion est plus attaqué par le temps, ainsi, un grand nombre de pièces devront être sablées. Ci-dessous, un des support des portes du caisson arrière.

Un lot de pièces de retour du sablage

Et un autre prêt à reprendre du service

Le châssis, également sablé est prêt pour le remontage

Toutes les traverses ont repris leur place, le châssis est à nouveau solidarisé

Le pont arrière, restauré il y a 4 ans et remisé depuis est enfin débarrassé de sa bâche plastique de protection et peut enfin retrouver sa place

Si le pont arrière avait pu être entièrement achevé, ce n'avait pas été le cas du pont avant dont les bourrages n'ont pas encore été remplacés.

L'ensemble calandre / grilles de protection des phares est achevé également

De même, le tableau de bord est pratiquement achevé, hors faisceau électrique

dimanche 9 novembre 2014

Autocar 8144 : for sale

Restauration en cours... à vendre...
déprime, poisson d'avril ou coup de bluff ?
pfff, kén arèdge, on est pas aidé et avec les âges qui passent, ça ne s'arrange pas :-)

Bref, on se comprend !! désolé pour les requins qui espéraient se taper un 8000 à bon prix !

Malgré tout, ça avance... et pas si mal finalement !

Fabrication d'une nouvelle calandre de toute pièces. Cadre, barreaux et renforts

En calandre d'origine : celle du 1er White a été rétrécie, celle de l'autre 8000 était manquante, celle de l'épave est complètement voilée d'où la décision d'en refaire une complète

L'arbre de transmission entre les deux boites. Bien plus long que sur le White.

L'ensemble démonté et prêt à retrouver son état d'usine

Démontage des éléments de cabine

Il ne reste plus que la tôle et les armatures. La cabine nécessitera un travail  conséquent.

Le réservoir principal a été poncé. C'est le même que celui du 7000 qui, sur le 8000 est couplé à un second, portant la capacité de 60 à 90 galons

dimanche 2 novembre 2014

Autocar 8144 : démontage total

Avec ces belles journées ensoleillées, la travail a pris de l'avance sur le planning. Le camion est entièrement démonté et divers éléments pourront déjà être restaurés à l'intérieur pendant l'hiver.

Démontage de la colonne de direction

Dépose de la cabine, pas sans mal vu la hauteur du camion sur la remorque

Le tas de pièces rassemblées

Retrait définitif du moteur d'origine qui sera remplacé par un moteur diesel "moderne". Lors du retour avec le White, le moteur Hercules a montré ses limites. Il faut donc adapter un moteur développant plus de chevaux. le Hercules sera ouvert et si  possible remis en état et conservé en réserve, au cas où...

On se croirait revenu 4 ans en arrière... seule différence, le châssis du 8000 est plus long et plus attaqué que celui du White

Voici l'état d'avancement extrême de celui du White, excepté le crochet, également démonté

Cette fois-ci, nous allons une étape plus loin... Le tout sera sablé et traité avant remontage

Les pièces non urgentes sont stockées à l'abri sur la remorque...

mercredi 29 octobre 2014

Visite du musée de la Brigade Piron à BourgLéopold

Ce mardi, nous avions rendez-vous au quartier Lieutenant-Général Piron qui héberge l'actuel bataillon Libération/5ème de Ligne à BourgLéopold.
Il s'agit aujourd'hui d'une unité néérlandophone de la composante terre qui fait partie de la brigade Médium.
Cette unité est née en 1992 de la fusion du bataillon Libération et du 5ème Régiment d'infanterie de Ligne revenu d'Allemagne. Le Régiment Libération est l'héritier de la Brigade Piron.
L'étendard commun porte donc les inscriptions suivantes (1 côté en français, 1 côté en néérlandais) :
  • Veldtocht 1914-1918 (en français: Campagne 1914-1918 - 5e de Ligne)
  • Antwerpen (5e de Ligne)
  • Lombardsijde (5e de Ligne)
  • Yser/Oostrozebeke (5e de Ligne)
  • Normandie (Régiment Libération)
  • Kanaal van Wessem (Régiment Libération)

  • Dans bon nombre de casernes belges importantes, il y a des "salles de tradition" (traditiezaal). Celles-ci mettent en valeur l'histoire et les faits marquant de l'unité. A BourgLéopold, elle se présente sous forme d'un musée de la Brigade Piron. Il n'y a que deux musées dédiés à la Brigade, l'autre se trouvant dans un des bunker de la batterie de Merville.

    Nous sommes accueillis très chaleureusement par deux militaires de carrière chargés de nous faire visiter. Le musée est organisé de manière chronologique, ainsi, nous découvrons la genèse de l'unité, les années d'entrainement en Angleterre, le débarquement et la libération de la Côte Fleurie, l'entrée en Belgique, la libération de Bruxelles et les 2 campagnes de Hollande. La fin de la visite nous fait vivre les campagnes actuelles (Afghanistan, ex-Yougoslavie, ...)
    De nombreuses pièces originales sont exposées, souvent reçues en don de familles de vétérans et un petit film d'1/2 heure retrace l'histoire en image.

    Nous avons effectué cette visite avec la veuve de Claude Cocriamont, sergent du 5ème peloton d'Assaut de la 3ème compagnie motorisée, membre de la famille qui nous a quitté il y a 5 ans. Sa veuve est une encyclopédie d'anecdotes les plus surprenantes et étonnantes les unes que les autres. L'émotion était au rendez-vous...

    L'allée principale du quartier LtGen Piron

    Tous les bâtiments sont baptisés. Nombres d'entre eux font référence à la campagne de Normandie

    L'entrée, bien gardée, de la Traditiezaal qui héberge le musée

    Explications des différents lieus de Grande Bretagne qui ont abrités les belges, dont la ville de Tenby

    L'Union Jack qui a accompagné les belges durant toute la campagne

    Un des uniformes présentés. Celui-ci est dans un état de conservation exceptionnel et fait partie d'un nombre important de pièces offertes par notre connaissance Maurice Robbens.

    Un des deux Bren Carrier détenus à BourgLéopold. Ceux-ci ont été prêtés pour le tournage du film de Cornélius Ryan "Un Pont Trop Loin".

    Quelques pièces insolites sont également mises en valeur comme l'uniforme de la Brigade offert à Manneken Pis...

    Vitrine dédicacée au Général Jean-Baptiste Piron et présentant l'ensemble de ses médailles et décorations. Rappelons que sa carrière professionnelle ne se limite pas à la seconde guerre mondiale. En effet, fraichement issu de l'école militaire en 1913, il participe aux combats de l'Yser pendant la guerre 14-18 dont il ressort Capitaine à 22 ans. En 1936, il est nommé major. Après s'être évadé d'un camp de prisonnier en 1940, il rejoint l'Angleterre via Gibraltar. Il est nommé Colonel à la veille du débarquement. Après la guerre, il devient l'aide de camp du Régent puis du Roi Baudouin. Il est encore promu Général Major puis Lieutenant Général. Il décède le 4 septembre 1974, jour anniversaire de la libération de Bruxelles à l'âge de 78 ans

    En 1946, il reçoit le titre de Bourgeois de la Ville de Bruxelles pour service rendu

    Le tableau d'honneur reprend le nom et la photo de tous les soldats tombés pendant la seconde guerre

    L'étendard de l'unité

    Gros moment d'émotion pour Yvonne, 88 ans, pour qui nos hôtes ont été aux petits soins. Un verre de l'amitié nous a ensuite été offert dans un des clubs de la caserne.

    Témoin des combats pour la libération du Limbourg, ce beau Sherman présenté devant la gare de BourgLéopold.