En général, cette étape marque l'inversion de tendance lorsque le démontage fait place à la restauration, l'instant précis où le moral remonte en flèche.
Cette fois-ci, cependant, ce ne sera qu'une étape puisque la journée d'aujourd'hui a été entièrement consacrée au retrait des différentiels de pont afin d'extraire les bourrages hors d'usage... Encore du démontage en somme...
Une première couche d'anti-rouille est appliquée sur le châssis fraichement sablé.
Disparues les multiples couches appliquées directement sur la crasse qui recouvrait la précédente...
Ici, la partie la plus visible du châssis a retrouvé ses 20 ans
Pour retirer les différentiels, il ne faut pas oublier de retirer les arbres de roue !
Quelques kilos d'acier de super qualité. On se demande souvent ce que coûterait de faire retourner une pièce comme celle-là aujourd'hui...
Deuxième difficulté : extraire les écrous/goujons qui ne peuvent être dévissés qu'au fur et à mesure que le différentiel est levé.
Avec de la patience, l'opération est réalisée relativement simplement
L'ensemble passe au centimètre près. Opération impossible sans découper préalablement un arc de cercle dans le renfort du châssis.
Voilà enfin les bourrages défectueux. Seul le ressort était encore en contact avec l'arbre de roue. Aucune étanchéité donc mais un graveur de sillon en puissance. Le remplacement devrait stopper le massacre de l'arbre de roue et nous faire économiser quelques litres d'huile par sortie.
Vue du dessus des 2 ponts Timken décalés. Il s'agit en fait de ponts identiques positionnés un dans un sens et un dans l'autre. La découpe dans le renfort du châssis est bien visible en bas à gauche. Pas de problème en revanche pour retirer celui du pont avant. Les bouchons de vidange ayant résisté à tous nos assauts, les ponts sont toujours remplis de leur huile.
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