samedi 16 novembre 2013

Diamond M20 : encore du démontage

Le démontage continue... et n'est pas encore fini !
Quelques pièces ont également pu être dégraissées. 


 Les garde boue, les tôles de protection des réservoirs et les réservoirs sont retirés.

puis les coffres sont démontés...

et enfin, les immenses marche pied

Là, on approche de la fin du démontage. Les trois traverses devront également êtres démontées pour faciliter leur nettoyage

Deux des vannes du système d'approvisionnement en fuel

mardi 12 novembre 2013

Diamond M20, suite du démontage

On profite des rares rayons du soleil pour sortir le camion et continuer le gros démontage. Aujourd'hui, c'est au tour de la cabine.
Le reste du temps, la pluie nous impose des travaux d'intérieur...

Le temps d'une éclaircie et le capot s'envole...

Puis vient le tour des ailes. Un 3ème gros dégraissage a lieu : cette fois, ciblé sur le compartiment moteur; l'arrière est encore une fois nettoyé également

La cabine peut être retirée sans démonter le volant, il faut en échange retirer le levier de la boite de transfert afin de décaler la cabine suffisamment pour fait passer le volant à droite du support du siège conducteur. (Ici, le moteur et la boite ne sont plus d'origine).
Toute l'électricité à été débranchée et sera refaite, en effet, après 10 ans de modification "sur le terrain" il y a un fouillis de fils devenus inutiles, de branchement douteux, etc...

Le voilà presque tout nu. Il reste encore les réservoirs, les garde-boue et les coffres sous la cabine.

Gros plan sur le moteur qui a remplacé le Hercules DFXE d'origine. Il s'agit d'un Continental 7,6 l, 180 cv Multifuel de Réo M52 magnifiquement monté par Philippe Lomba.
Cette modification nous permet de rouler au delà des 30 Km/h autorisés par la motorisation d'origine. 

Gros plan sur le train arrière. La découpe dans l'âme du châssis devait permettre le remplacement du différentiel par des ponts dits "rapide", ceci suite au changement du moteur. Malheureusement une fois la boite ouverte, il s'est avéré que les ponts étaient les mêmes que ceux d'origine...

Le tableau de bord va également faire l'objet d'une attention particulière avec, notamment, le repositionnement de plusieurs manomètres à leur place d'origine. L'intérieur de l'ampèremètre est abîmé et sa vue nous énerve depuis de nombreuses années. La cale d'épaisseur du vitrage s'est décollée du bord extérieur...

Heureusement, il s'agit d'un modèle serti ! Il a donc été très aisé de l'ouvrir pour le restaurer.

Pour le reste du travail "administratif", nettoyage de pièces et mise en antirouille

Toute la visserie est nettoyée, passée au taraud et retraitée.

dimanche 3 novembre 2013

Diamond M20 : démontage et dégraissage

Les travaux continuent sur le Diamond M20.
Démontage et dégraissage ne sont vraiment pas les travaux les plus amusants !
Nous payons notre négligence et le manque d'entretien pendant plus d'une décennie. Presque tous les boulons devront être attaqués à la boulonneuse, au mieux au levier. Les pièces mobiles sont collées par une couche de graisse presque fossilisée !
Inévitablement, nous allons de plus en plus loin dans le démontage, impensable de continuer à laisser aller les choses comme ça et indispensable pour obtenir un beau résultat et rendre les organes vitaux opérationnels.

Première cible : retirer les roues intérieures pour avoir un meilleur accès au châssis. La grosse boulonneuse s'avère une alliée précieuse même si elle ne viendra pas à bout d'une dizaine d'écrous qui seront décalés avec un bon vieux tube de 2 m.

Premier constat, le bourrage de pont laisse couler l'huile et devra être remplacé. D'autre part, une roue s'est avérée complètement dégonflée et une autre déformée.

Une fois ce travail accompli, il est bien plus aisé d'accéder aux éléments du châssis. Il sera également plus facile de dégraisser les tambours de roue

Etape suivante, démontage des éléments "mobiles" qui sont sensés aider le câble du treuil à se mouvoir à travers le camion. Plus rien ne bouge et à nouveau, il faut utiliser la grosse boulonneuse pour décaler les axes.

L'ensemble des pièces a été retiré. La traverse supérieure est boulonnée mais les bords ont été soudés au châssis... Probablement pas d'origine

Les trois poulies et les rouleaux en attente de dégraissage

Prochaine victime, le bloc de frein d'arbre de roue. Il faut retirer l'arbre intermédiaire. Nouvelle surprise, une fois tous les boulons retirés... rien ! Impossible de décoller l'arbre de roue et encore moins le disque. Tous les chocs possibles n'y changeront rien. Nous démontons les patins pour avoir un meilleur accès, toujours pas de résultat...

Nous décidons de mettre l'ensemble sous tension en le reliant à un palan attaché au crochet de remorquage...

Maintenant l'ensemble sous tension, nous cumulons nos efforts, un avec un levier, l'autre avec une masse. Après quelques coups, le disque se décolle enfin de la boite de transfert.

D'autres coups seront encore nécessaires pour décoller l'autre côté du disque. Inutile de préciser que le poids de l'ensemble est conséquent.

Tout le mécanisme du frein de roue est démonté. Plus rien ne fonctionne. Les axes sont grippés, les vis de réglages complètement soudées par la graisse

Conséquence de cette absence de réglage, le patin a frotté contre le disque usant complètement la garniture et creusant des sillons dans le disque

Toutes les pièces subissent un dégraissage au Tix puis un ponçage à sec

Toutes les pièces sont en excellent état et présente une couleur rouge...

Le rouleau situé au dessus du tandem arrière est également démonté, nettoyé et la vieille graisse chassée à l'air comprimé .

Le bloc d'entrainement de la chaine du treuil est également décrassé et dégraissé.

Le châssis devient de plus en plus léger !