mardi 26 avril 2011

L'arbre manquant

Nous avions remonté le pont avant sans l'arbre de transmission gauche. Il fallait le récupérer sur celui de l'Autocar à 60 km de chez nous.
L'Ardennais, dans sa fougue renée (re-née et pas Renée), a prit les choses en main et, avec l'aide du voisin entrepreneur, a chargé le pont, qui doit faire pas loin d'1 tonne, sur la remorque.
Contrairement à l'arbre arrière qui est juste glissé dans le pont, l'extraction de l'arbre avant nécessite le démontage de toute l'extrémité du pont.
Il aura fallu plus d'une demi journée pour démonter les deux ponts, changer l'arbre et les remonter...

Le pont de l'Autocar revenu d'exil

Il faudra un levier de 2 mètres pour décaler les écrous de roues, en revanche, une fois dégrippé, il se dévisseront pratiquement à la main

L'intérieur du pont s'avère en excellent état, encore des pièces importantes de récupérées

L'arbre de transmission baignait dans la graisse, nous ne l'avons même pas nettoyé, il a prit ses nouvelles fonction en l'état avec un petit appoint supplémentaire de nouvelle graisse

Message personnel à Fred... la clavette est en place !

La cabine (suite)

on avance sur la cabine, le panneau arrière a été remplacé et les trous latéraux réparés.
Il reste les deux coins arrières et les deux baguettes de fermeture des joints du panneau arrière.
Il faudra également mastiquer certains endroits pour masquer certaines bosses.




vendredi 22 avril 2011

nouvelles chaussures

Ah oui, l'Ardennais a aussi trouvé le temps d'aller faire remonter les roues ! Vraiment boosté !
alors pendant qu'il sable, je chausse le camion.
là, tout de suite, il a une autre gueule...
malheureusement, il s'agit de pneus 'ballons', modèle d'après guerre. D'origine, les pneus doivent avoir un profil plus carré.
Evidemment, ils sont très difficiles à trouver, on se contente donc de ceux-ci.


On s'y remet...

J'étais d'avis d'arrêter la course, il reste un mois et tout à faire.
Deux semaines de perdues suites à des évènements imprévus et je me suis dit : là, c'est mission impossible.
Et tout à coup, voilà l'Ardennais qui met le turbo, on ne l'a jamais vu courrir si vite; son enthousiasme en devient communicatif et bon, ben d'accord, on tente quand même le coup.

Alors, on déploie la grands moyens, on loue une sableuse est on attaque la cabine et les quelques pièces détachées.


Sablée au quartz, beaucoup plus doux que le microbillage effectué actuellement dans les entreprises spécialisées

Le sablage a mis en évidence d'autres points faibles dont il faudra s'occuper. En fait, à chaque endroit où la tôle est doublée ou colée à l'armature, la rouille s'accumule.

Les parties malades sont découpées et le support renettoyé

Une journée plus tard, une première couche d'antirouille est appliquée. Celle-ci permet de faire mieux ressortir tous les défauts de la carrosserie. Il n'y a plus qu'à remttre tout ça en état et de repasser une couche

Les tôles à remplacer sont préparées

dimanche 3 avril 2011

La cabine (suite)

Le démontage de la cabine continue... Tous les accessoires sont démontés et pour une part déjà traités.
Le bas du tablier arrière, déchiré par la corrosion, a été découpé. Le reste du tablier est complètement gondolé et nous constatons que les raccords entre les tôles sont bourrés de rouille. Il faut donc arrêter le phénomène et, pour celà, un seul moyen, tout couper...
En revanche, nous décidons de la faire en plusieurs étapes afin de ne pas trop déforcer la caisse. Les flancs seront donc découpés lorsque l'arrière sera refait.
Pour le reste un sablage s'impose.

Le tablier avant a été tordu lors de la dépose de la cabine. Une fixation liait le radiateur au tablier et nous ne l'avions pas vue. 

Tant qu'à faire autant utiliser la toute nouvelle presse ! Presque trop facile avec les bons outils...

On pourrait encore aller plus loin au vu des boulons encore présent mais il faut savoir s'arrêter... Les charnières des portières en revanche nous donnent du fil à retordre. Pas moyen d'enlever les axes qui unissent les deux parties de celles-ci

Une constatation : les cabines étaient assemblées avant de recevoir leur peinture kaki. Pour preuve, les marques rouge brun de l'antirouille d'époque apparues au démontage des renforts de poignées et supports d'arceau notamment.

Le bas du tablier arrière découpé laisse apparaître une quantité impressionnante de rouille et crasses.

Le tablier est fort ondulé et nous décidons de le déssouder complètement. L'état des longerons de caisse nous conforte dans notre choix. Pour bien faire, il faudrait faire sauter tous les panneaux, mais il ne faut pas exagérer. Le camion ne sera plus stocké à l'extérieur, l'effet de la rouille ne sera donc plus très important.


Détail du rebord supérieur du panneau, la caisse, comme sur bon nombre de véhicules, est soudée par point.

Quelques accessoires qui sont déjà prêts à subir le traitement : Les supports d'arceau, les poignées extérieures et leur renfort, les ouïes d'aération, les supports de la colonne de direction, un renfort d'angle, un support de ring antiaérien (présent même si le camion n'en n'est pas équipé) et le tendeur de la corde de bâche.