dimanche 1 mai 2011

La cabine (suite)

Un week-end de travail et on a fait que ça ?
Oui, mais c'est un travail de fou, tous les trous doivent être bouchés par des tôles coupées très précisément sinon c'est la galère pour souder.
Et puis, le mastique, faut qu'il sèche !
Alors voilà, en résumé : les trous sont bouchés, mastiqués deux fois, les pièces sont en antirouille, les portières sont démontées et le remontage a blanc a donné de bons résultats.
Faut dire qu'en plus, ce matin, il y avait la bourse de Ciney... Très décevante, beaucoup de marchands ayant préféré aller cueillir du muguet...  Et un de ceux qui était là avait oublié de prendre notre commande, donc pas de siège !! Fait ch... ! que de temps perdu.

Les tôles sont coupées, ajustées, pointées puis soudées, un grand jeu de patience car la tôle d'origine est amincie par la rouille et se troue facilement sous la chaleur... Il a également fallu reproduire l'angle de la cabine

Une fois les soudures meulées, celà prend forme

Les deux côtés sont prêts, il aura fallu une demi-journée

Toutes les soudures et les bosses sont mastiquées une première fois avec un endui à base de fibres de polyester, plus rigide

Ensuite, tout le monde dehors pour le ponçage...

Un deuxième passage est réalisé avec un mastique de finition. Il faudra certainement trois couche par endroit pour avoir un beau résultat, ceci implique chaque fois un temps de sèchage important.

Alors, pendant ce temps, on rassemble les pièces pour le remontage de la cabine. Tous les éléments sont assemblés à blanc sans serrage. Celà permet de placer les éléments dans le bon ordre et de retrouver toute la visserie.

Tout se passe bien pour le moment... Nous arrêtons là, et nous redémontons puisqu'il faut encore peindre la cabine, une couche anti-rouille et une couche kaki.

Un nombre important d'écrous aveugles se trouve sous le plancher. Ces écrous sont fixés sous les traverses et permettent de visser la vis sans devoir aller mettre une clé à des endroits inaccessibles. Presque tous ces écrous ont du être coupés et remplacés. Certains avaient déjà été changés par l'armée française, ainsi, il faut composer avec métrique et pouce dans le choix des vis. Les rares écrous qui ont été conservés ont été taraudés pour faciliter le remontage.

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